Lematin, je me lève en chantant est au départ une chanson de Guy Béart des années soixante. J’ai essayé de trouver un rythme et des timbres modernes sans dénaturer la Intentionset offrandes Temps ordinaire. Le jour se lève, ô Père, et déjà je veux tout t’offrir : me voici pour faire ta volonté. Les travaux et les rencontres de cette journée, mes joies, mes peines, mes prières et mes désirs. je te les présente, uni à l’Eglise et à tous mes frères les hommes. Animé par ton Esprit, Fast Money. Hayao Miyazaki a décidé de se retirer, à 73 ans sonnés, et Le vent se lève » sera sa dernière œuvre. L’homme possède au Japon comme dans le reste du monde une stature comparable à celle d’Hergé à sa mort en 1983 ou, pour rester dans le seul domaine de l’animation qui est le sien, celle de Disney mort en 1966. Sauf que Miyazaki est vivant, et même plutôt en forme si on regarde les vidéos où on le voit présenter son dernier film ou si on lit la passionnante interview qu’il a donnée à Olivier Séguret paru dans Libération » édition du 11-12 janvier. Ce qui le somme de partir ? Il semblerait que ce soit moins l’âge à 73 ans, je ne me sens plus la force de partir sur un autre film qui me prendra cinq ans », répète-t-il à l’envie qu’une certaine fatigue. Cette fatigue, elle concerne le Japon. Miyazaki est sans doute l'artiste japonais qui a le plus ouvertement protesté quant à l’attitude de son gouvernement dans sa gestion de l’accident nucléaire de Fukushima. Aujourd’hui, il continue de prendre sa voiture dès qu’il en a l’occasion et part rouler en direction des zones dévastées. Ceux ils sont des millions qui ont vu Princesse Mononoké » et sa forêt en colère ou Le Voyage de Chihiro » savent que cette écologie est fondamentale dans son approche du monde, qu’elle ne date pas d’hier, qu’elle n’est en rien une pose. La suite après la publicité La merveille spectrale du Vent se lève » est que ce film, qui commence avec le tremblement de terre de 1923 et se termine sur la défaite du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, est tout à la fois un dépliement poétique comme seule l’animation le permet, tout en cachant en son sein un documentaire sur ce Japon inquiet de 2014 que l'on entrevoit comme au bord du précipice. Un conte sombre et douloureux Il est clair pour lui que notre monde contemporain répète en tous points les années 1930. Pour lui, le tsunami du 11 mars 2011 est du même ordre que le tremblement de terre de 1923. C’est la nature qui gronde et qui avertit les hommes de leur folie politique, industrielle, militariste. Miyazaki est bien resté cet étudiant marxiste qui protestait dans les facs de Tokyo en 1968. Il est resté ce jeune homme en colère qui voit depuis deux ans la montée de l’extrême droite au Japon, du nationalisme et perçoit partout des effets d'une crise comparable à celle des années 1930. Mais il le raconte à sa façon. Celle d’un conte, douloureux, sombre, qui n’a plus d’enfantin que les visages rond aux grands yeux de bille de ses personnages. En l’occurrence, Jiro Hirikoshi, un jeune et brillant ingénieur en aéronautique qui planche jour et nuit sur sa table à dessin pour arriver à faire voler le plus moderne des avions, le A6M Zero qui fut l’avion de combat de la flotte nippone durant la Seconde Guerre mondiale. Face à lui, Nahoko, une jeune fille, devenue peintre mais hélas malade de la tuberculose. Cette toute jeune fille, Jiro l’avait rencontrée par hasard dans un train en 1923, quelques minutes avant que la terre tremble. Une bourrasque venait d’emporter son chapeau. Elle l’avait rattrapé. En guise de remerciement, elle lui récita en français dans le texte ! le début d’un vers de Paul Valéry, Le Vent se lève… » qu’il complétera aussitôt d’un Il faut tenter de vivre ». C’était dans Le Cimetière marin ». La suite après la publicité La mélancolie au bout du crayon C’est tout Le Vent se lève » qui sera dès lors scellé sous ce vers valérien, à la fois teinté de pessimisme ce vent est manifestement mauvais et de courage tenir, tenter, essayer, coûte que coûte. Le maître des mythiques studios Ghibli n’aura de cesse, tout au long des deux heures et six minutes que dure le film, d'insuffler cette mélancolie dans chacun des éléments portés au bout de son crayon nerveux cerisiers éclos au moment de Sakura, premiers flocons de neige, vapeur émanant de la théière au matin, reflet d’une rue trempée après l’orage, nuages passant sur les terres à une vitesse de métamorphose… Il saisit dans un temps étonnant, qui n’est plus le nôtre mais celui de la concentration du rêveur celui qui perçoit le choses infiniment plus violemment tout en inventant partout des enchaînements inédits, une éternité du monde qui refuse de mourir et de se taire. A-t-on vu plus déchirants adieux au monde de la représentation ? Rarement. Chez Kurosawa peut-être on pense à Dreams ». Chez le Ozu terminal du Goût du saké », chez le Naruse de Nuages flottants ». Grand maître en colère, grand maître blessé. 4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 0831 Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, De la bonne senteur rafraichissante, De la bonne ardeur caressante, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, D’une brise matinale, Qui me berce dans un bonheur intense, Qui me balance dans un bien être immense, Avec l’amour de la vie, Avec l’amour de mon pays, Avec l’amour de toute l’humanité, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Avec un bonheur, Qui me rafraichit, Le cœur, Qui m’égaie, L’âme, Et, Qui me dynamise l’esprit, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Sur des chants d’oiseaux, Sur la mélodie des arbres dansants, Sur la symphonie des roses valsantes, Et, Chantantes, La vie, L’amour, La paix humaine et universelle, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Sur la prière des pigeons, Sur la prière des horizons, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Je respire l’odeur de mon pays, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Et, J’entends un bruit, Je regarde, Et je vois un oiseau qui rentre par ma fenêtre, Et, Il fait une belle danse, Puis il faufile dans le ciel, De liberté, De la dignité, Et, De la démocratie, Des pays arabes, Des pays africains, Et, De tous les peuples du monde, Je me lève le matin, Je respire de l’air pur, Cet air, Il me donne vie, Il me donne envie, De bien créer, Des idées, Et, Des pensées, Pour le bien de toute l’humanité, Fattoum Abidi droit d’auteur. Les paroles de la comptine J'me lève de bon matin - J' me lève de bon matin bis quand le soleil se couche, cocolaricolala J'me lève de bon matin quand le soleil se couche. - Je bois mon café chaud bis qui sort de la glacière, cocolaricolala Je bois mon café chaud qui sort de la glacière. - Je vais me promener bis au fond de la rivière, cocolaricolala Je vais me promener au fond de la riviere. - J'y vois un cerisier bis qu'y était couvert de prunes, cocolaricolala J'y vois un cerisier qu'y était couvert deprunes - J'y lance mon bâton bis Il tombe des groseilles, cocolaricolala J'y lance mon bâton il tombe des groseilles - Je vais les ramasser bis C'était des pommes de terre, cocolaricolala Je vais les ramasser c'était des pommes de terre - Le garde champêtre m'a vu bis Il a lâché Médor, cocolaricolala Le garde champêtre m'a vu il a lâché Médor - Médor m'a rattrapé bis Par le fond d'la culotte, cocolaricolala Médor m'a rattrapé par le fond d'la culotte - Je vais chez l' pharmacien bis Qu'était tailleur de pierre, cocolaricolala Je vais chez l' pharmacien qu'était tailleur de pierre - J'lui demande du sirop bis C'était du jus d'chaussettes, cocolaricolala J'lui demande du sirop c'était du jus d'chaussettes - J'lui demande des pastilles bis C'était des crottes de bique, cocolaricolala J'lui demande des pastilles c'était des crottes de bique - J'lui demande de la pommade bis C'était d'la bouse de vache, cocolaricolala J'lui demande de la pommade cétait d'la bouse de vache - Tous ceux qui ont chanté bis Ont droit à une sucette, cocolaricolala Tout ceux qui ont chanté ont droit à une sucette - Ceux qui n'ont pas chanté bis Ce sont des imbéciles, cocolaricolala Ceux qui n'ont pas chanté ce sont des imbéciles.

le matin je me lève en chantant