Cest dommage que la "France mère des arts des armes et des lois" reste insensible. De quoi seront faits les musées d'armes des décennies prochaines ? Lire l'article complet en français . Categorie A and B for collectors ? Read the article in english Appel à la résistance Bafoués, méprisés et maintenant trahis avec l'affaire des A1-11°, les amateurs d'armes vont-ils rester 1000 France, mère des arts, des armes et des lois. (Joachim du Bellay, les Regrets) #1001 Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer, Que d'avoir toujours peur de la mer importune? Par la bonne fortune on se trouve abusé, Par la fortune adverse on devient plus rusé. (Joachim du bellay, les Regrets) #1002 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. (Joachim du France mère des arts, des armes et des lois. Sonnet IX. France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle : Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, réponds à ma Vay Tiền Nhanh Chỉ Cần Cmnd Nợ Xấu. France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle ; Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois. Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, réponds à ma triste querelle. Mais nul, sinon Echo, ne répond à ma voix. Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine ; Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau. Las ! Tes autres agneaux n’ont faute de pâture, Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau. dit par André LUGUET Joachin DU BELLAY Les Regrets, 1558 France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les tu m'as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, réponds à ma triste querelle. Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma les loups cruels j'erre parmi la plaine, Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine D'une tremblante horreur fait hérisser ma tes autres agneaux n'ont faute de pâture, Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau. Né le 6 juin 1879 à Nevers Nièvre. Député de la Nièvre de 1914 à 1932. Fils de Victor Locquin, avocat originaire de Saulieu, qui s'adonna à l'agriculture après avoir préparé une agrégation de droit, Jean Locquin, petit-neveu d'un géologue bourguignon, Jean-Jacques Collenot, était issu par sa mère d'une vieille famille nivernaise. Docteur ès lettres, licencié en droit, il embrasse la carrière d'avocat et se lance, tout jeune, dans la politique ; à 19 ans, il adhère au parti socialiste, auquel il demeure indéfectiblement fidèle. Il succède à son père à la mairie de Balleray dès 1908, devient conseiller général du canton en 1919, puis de 1924 à 1929 président du Conseil général de la Nièvre. Profondément attaché à sa province, Jean Locquin ne cesse, durant sa carrière politique, de défendre l'entité géographique et économique du Nivernais. Il se présente pour la première fois aux élections législatives des 26 avril et 2 mai 1914 ; il est élu au second tour, dans la 1re circonscription de Nevers, par voix contre à Tricot, son principal adversaire, sur votants. Mobilisé le 7 août 1914 au 64e régiment d'infanterie territoriale, il est promu sous-lieutenant au 38e régiment le 19 juin 1915 ; il participe cependant aux travaux du parlement. Nommé secrétaire de la commission de la marine militaire, il est aussi membre de la commission de l'enseignement et des beaux-arts ainsi que de la commission de la révision constitutionnelle. Au cours de la législature, il se fait remarquer dans tous les débats où sont en cause les questions fiscales, l'enseignement, les beaux-arts, les intérêts des anciens combattants ou leurs ayants droit, les arsenaux de la marine. Très au fait des questions agricoles qu'il a étudiées sous la direction de son père, il défend avec clairvoyance les intérêts des agriculteurs ; dès 1917, il propose une organisation méthodique de la culture du blé afin que le pays n'ait pas à s'approvisionner à l'étranger. En 1919, il est réélu au second tour de scrutin, battant Piélin, chargé d'affaires au Comité des forges, par voix contre sur votants. Il demeure secrétaire de la commission de la marine militaire et devient secrétaire de la commission de l'enseignement et des beaux-arts. Son nom reste attaché à la défense de l'établissement national de Quérigny, spécialisé dans la fabrication des armes et du matériel de marine. Au cours des discussions budgétaires de 1920 à 1924, il ne cesse de dénoncer la politique gouvernementale en matière d'armement naval, politique qui tend à la fermeture d'arsenaux et d'établissements nationaux pour en confier la fourniture à des industries privées. Convaincu de défendre les intérêts généraux du pays et les intérêts particuliers de sa région, il contribue à sauver les forges de La Chaussade. Aux élections législatives de 1924, il est élu en tête de la liste du cartel des gauches qui emporte 3 sièges sur 4, avec voix, le député sortant, Régnier, de l'union républicaine nationale, étant élu avec voix. Il entre à la commission des finances et demeure membre des commissions de l'enseignement et des beaux-arts puis devient rapporteur du budget de l'enseignement technique. Libéral en matière d'éducation nationale, il fait preuve d'un large esprit de tolérance religieuse et intervient dans les débats sur la réforme de l'éducation nationale. Jean Locquin est partisan d'une politique de nationalisations ; il présente en 1924 avec ses amis socialistes une proposition de loi tendant à l'institution d'un office national du blé permettant à l'Etat d'acheter la récolte à un prix fixé d'un commun accord. Il demande aussi la nationalisation des forêts et signe une proposition tendant à la nationalisation des engrais. Il propose la création d'un office national de la viande. Il plaide la cause du Crédit agricole, réclame la fondation d'une caisse nationale contre les calamités, souhaite la création d'une caisse d'avances aux communes en faveur des populations rurales. Réélu en 1928 avec voix sur suffrages, il demeure membre des mêmes commissions. Au cours de cette législature, il continue à s'occuper activement des problèmes d'enseignement. Il rédige quatre rapports qui tendent à la création du conseil de la musique populaire, la réorganisation des théâtres nationaux, l'institution du cinéma national, la fondation de bourses en faveur des écoles d'art décoratif. Il est à l'origine de la convention appelée à sauvegarder le patrimoine artistique de la France. Persuadé de la valeur des échanges interculturels, il fait débloquer les crédits pour l'édification de la Casa de Velasquez à Madrid, où sont réunies l'Académie de France et l'Ecole des hautes études hispaniques. En matière fiscale, il est partisan de l'allégement des impositions, en particulier de celles qui paralysent la production ; il soutient le vote d'une taxe sur le chiffre d'affaires. Il subit un échec aux élections législatives de 1932. Il continue à administrer sa commune de Balleray jusqu'en 1934 pour devenir maire-adjoint, puis maire de Nevers en 1939 jusqu'à sa destitution par Vichy, en 1940. Excellent avocat, grand travailleur, Jean Locquin consacre ses loisirs à la connaissance des arts. Diplômé de l'Ecole du Louvre, il avait publié une thèse sur La peinture d'histoire de 1747 à 1785 et un Catalogue raisonné de l'œuvre de J. Boudry, peintre des chasses de Louis XV. On lui doit un bel ouvrage sur Nevers et Moulins. Aquarelliste de talent, historien d'art, membre du conseil des musées nationaux, vice-président de l'Union centrale des arts décoratifs, il collabore assidûment à la Gazette des Beaux-arts et autres revues d'art. En tant que journaliste, il participe à l'élaboration de la revue la France active et devient codirecteur de la Tribune républicaine du Centre. Avocat à la Cour d'appel de Paris, il continue de plaider. Il est chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de Saint-Grégoire-leGrand, grand-officier de l'Ordre yougoslave de Saint-Sava.

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